À propos

La revue Troubles dans les collections a été fondée par le projet de recherche éponyme, soutenu par la Fondation Maison des sciences de l’homme (2019-22) qui réunissait Lotte Arndt, Emmanuelle Chérel, Marian Nur Goni et El Hadji Malick Ndiaye, et était rattaché au CRENAU (Centre de Recherche Nantais Architectures Urbanités lié au laboratoire AAU). C’est dans ce cadre que s’inscrivent les cinq premiers numéros parus entre 2020-2023. A partir de fin 2022, le comité éditorial s’est élargi avec Julien Bondaz, et continue d’œuvrer à la multiplication des contributeurs et contributrices. En 2023, elle a obtenu l’aide à l’édition du CNAP afin de refonder son site et, depuis 2024, travaille avec la pépinière InVisu (CNRS/INHA). Depuis 2020, la revue a publié plus de 70 contributions textuelles, visuelles ou multimédia.

Troubles dans les collections favorise une hétérogénéité d’approches et de contenus, en résonance avec son questionnement sur les classifications coloniales et leur mise en crise. Les numéros paraissent à des intervalles semestriels. La rubrique « En débat/debating » permet de publier des articles en prise avec l’actualité.

Pour toute information ou proposition de collaboration, écrivez-nous à : troublesdanslescollections@gmail.com

Lotte Arndt (Paris, Berlin) est maîtresse de conférences au centre de recherche Histoire culturelle et sociale de l’art (HiCSA) à l’université Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Entre 2021 et 2025, elle travaille dans le cadre du projet de recherche international Reconnecting Objects. Epistemic Plurality and Transformative Practices in and beyond Museums, au sein de l’équipe de Bénédicte Savoy à l’Université technique de Berlin. Dans ce cadre, elle mène une recherche sur les collections toxiques, l’extractivisme, et les antinomies de la conservation dans les musées dites ethnographiques et d’histoire naturelle. Plus largement, elle accompagne le travail d’artistes qui questionnent le présent postcolonial et les antinomies de la modernité dans une perspective transnationale. Entre 2014-2021, elle a enseigné à l’École supérieure d’art et design Valence Grenoble. Choix de parutions : “Spreading the “scientific approach”: The chemical turn in conservation from the Musée d’ethnographie du Trocadéro to colonial museums in the French Empire” (avec Ariane Théveniaud), dans: Museums & Social Issues, DOI ; “Poisonous Heritage: Chemical Conservation, Monitored Collections, and the Threshold of Ethnological Museums”, Museums & Society, Vol 20, No 2 (2022), Les survivances toxiques des collections coloniales, Trouble dans les collections, no. 2, 2022; Candice Lin. A Hard White Body (avec Y. Umolu), Chicago University Press, 2019 ; Les revues font la culture ! Négociations postcoloniales dans les revues culturelles africaines à Paris, Trier WVT 2016 ; Crawling Doubles. Colonial Collecting and Affect (ed. avec M. K. Abonnenc et C. Lozano), B42 2016 ; Hunting & Collecting. Sammy Baloji (ed. avec A. Taiaksev) 2016.

Julien Bondaz est maître de conférences en anthropologie à l’université Lumière Lyon 2, membre du Laboratoire d’Anthropologie Des Enjeux Contemporains (LADEC) et chercheur associé au Centre Alexandre Koyré (UMR 8560, EHESS-CNRS-MNHN). Outre les enquêtes ethnographiques qu’il mène en Afrique de l’Ouest depuis 2005, notamment en anthropologie de l’art et des musées, il poursuit des recherches sur l’histoire de l’ethnologie, des musées et des collectes ethnographiques et naturalistes à la fin de la période coloniale. Il a notamment publié deux livres, L’exposition postcoloniale. Musées et zoos en Afrique de l’Ouest (2014) et, avec Julien Bonhomme, L’offrande de la mort. Une rumeur au Sénégal (2017) et a codirigé plusieurs ouvrages scientifiques ou numéros de revue, dont, avec Sarah-Frioux-Salgas, un numéro spécial de la revue Gradhiva intitulé « Tous les musées du monde » (2022). Il collabore ou a collaboré avec plusieurs institutions muséales (musée des Confluences, musée du quai Branly-Jacques Chirac, Muséum de Toulouse, musée Albert Kahn, etc).

Emmanuelle Chérel, docteure en Histoire de l’art, habilitée à diriger des recherches, est membre du CRENAU (UMR 1563 CNRS) de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes. Actuellement, son travail se concentre sur les enjeux des approches postcoloniales et décoloniales dans le champ de l’art. Enseignante titulaire à l’École des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire, elle y a mené les projets de recherche Pensées archipéliques (2009-2014), Penser depuis la frontière (Penser depuis la frontière, Dis voir, 2018), et entre 2018-2022, Ateliers de troubles épistémologiques avec le Musée Théodore Monod (Dakar) lié au projet pédagogique Dakar : présences du Futur initié en 2015. Elle a écrit de nombreux articles, a publié Le Mémorial de l’abolition de l’esclavage de Nantes – Enjeux et controverses (PUR, 2012), et avec Fabienne Dumont l’ouvrage collectif, L’Histoire de l’art n’est pas don- née : art et postcolonialité en France (PUR, 2016). Elle est co-dirige la collection « Arts Contemporains » aux Presses Universitaires de Rennes et est co-fondatrice de la revue en ligne Troubles dans les collections. En 2022, elle a co-curaté l’exposition internationale Teg Bët Gëstu Gi présentée au musée T. Monod de l’IFAN durant la Biennale de Dakar. Actuellement, elle mène aux Beaux arts de Nantes, le projet “L’océan comme méthode” avec, notamment, Euridice Zaituna-Kala.

Marian Nur Goni est historienne et historienne de l’art, maîtresse de conférences à l’université Paris 8. Son travail porte sur l’histoire de collections (photographies, objets dits ethnographiques, œuvres d’art, spécimens naturels) d’Afrique de l’Est. En reconstituant leurs trajectoires, de leurs assemblages à leurs dispersions, elle soulève des questions liées aux usages du passé, à l’écriture de l’histoire ou encore aux processus de transmission et de réparation en situation diasporique. Elle a coordonné plusieurs numéros de revue dont « Patrimoines africains : les performances politiques des objets » (Politique africaine, n. 165, 2022, avec Alexandre Girard-Muscagorry). Elle est membre fondateur du projet International Inventories Programme (2018-2022) et participe au projet de recherche international Reconnecting Objects. Epistemic Plurality and Transformative Practices in and beyond Museums (2021-2025). Depuis 2013, elle co-anime avec Érika Nimis, le blog Fotota sur la plateforme scientifique Hypothèses.org.

Propositions de contributions et contact

Les projets bi-ou multilingues, l’usage de documents sonores, de fichiers vidéo et les contributions artistiques (vidéos, photographies, textes littéraires ou poétiques) sont encouragés.

Veuillez trouver les consignes d’écriture aux contributeurs et contributrices ci-dessous.

Consignes d'écriture aux contributeurs et contributrices.
Formal guidelines.

Et les orientations pour les éditeurs et les éditrices de numéro ci-dessous.

Orientations pour les éditeurs et les éditrices de numéro.

Numéro ISSN : 2778-2913, Paris/France.

Site web : Cédric Rossignol-Brunet

Le site est composé en Adelphe dessiné par Eugénie Bidaut ainsi qu'en Troubles,
caractère programmé dans le cadre de la refonte du site web de la revue.

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